Notre association a sollicité l'attention de l’ensemble des parlementaires de la Loire au sujet des récentes applications des conventions nationales de la Caisse nationale d'assurance maladie, qui restreignent le champ d'actions horaire des centres de soins non programmés.

Madame Andrée TAURINYA, madame Sylvie BONNET, monsieur Antoine VERMOREL, monsieur Jean-Claude TISSOT et monsieur Pierrick COURBON ont souhaité nous rencontrer à ce sujet. Nous avons également évoqué avec eux les différents projets de l’Udaf de la Loire. Nous avons également reçu des réponses (courriers ou appels) de monsieur Hervé REYNAUD, monsieur Emmanuel MANDON et monsieur Jean-Pierre TAITE. Nous tenons à remercier ces huit parlementaires de la Loire qui ont souhaité échanger avec nous sur ce sujet.

De quoi parle-t-on ?
Un centre de soins non programmé est un lieu où les patients peuvent recevoir des soins médicaux, sans avoir pris rendez-vous à l'avance. Ils sont conçus pour traiter les problèmes de santé qui ne sont pas des urgences, mais qui nécessitent une attention rapide. Ils contribuent également à la prise en charge des patients et au désengorgement des services d'urgence, en redirigeant les cas non-urgents vers des horaires d'ouverture, parfois tardifs (après 20h) et les week-ends.
Par exemple, si vous avez une petite blessure, une infection ou une douleur soudaine, vous pouvez vous rendre dans un centre de soins non programmé pour bénéficier d’une consultation afin de garantir un diagnostic et une prise en charge rapide.
Vers des tensions médicales accrues ?
A la suite des nouvelles conventions de la CNAM, les tensions médicales dans chaque département vont être accentuées. Les centres de soins non programmés ne devraient plus se voir notifier une valorisation de leurs actes en soirée et les week-ends. Ces nouvelles conventions signées par la CNAM vont donc restreindre les horaires des centres de soins non programmés et mettent en péril et surtout en tension des territoires ayant une forte carence médicale à savoir en ruralité et dans les quartiers politique de la ville. Ces derniers ne seront donc plus en mesure de répondre aux besoins des familles. L’offre sanitaire va donc être automatiquement contrainte, alors que les tensions médicales dans chaque département sont déjà fortes.
La santé, une priorité pour l'Udaf
C'est pourquoi, l'Udaf de la Loire a sollicité l'attention des députés et sénateurs de la Loire à ce sujet. En effet, nous avons comme mission première de veiller aux besoins des familles et de défendre leurs intérêts. L’accès aux soins des Ligériennes et des Ligériens est donc une de nos priorités au sein de notre association. Un enjeu majeur de santé publique qui concerne tout simplement la capacité des personnes à obtenir les soins médicaux dont ils ont besoin.
Le conseil d’administration de l’Udaf de la Loire avec son président Armand FALCIONI et son directeur Bertrand VIALATTE ont souhaité continuer à s’engager pour la santé de tous en interpellant l’ensemble des parlementaires de la Loire au sujet des nouvelles conventions nationales pour les centres de soins non programmés.
Notre combat pour la santé de tous se traduit par plusieurs initiatives et actions, qui ont été mises en place pour améliorer l’accès aux soins, la prévention avec des programmes de sensibilisation : lieu d'écoute psychologique gratuit à Roanne, création et développement d'un service de prévention santé en collaboration avec le Conseil Départemental de la Loire et par la mise en place, très prochainement, du premier Médicobus de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dans le Nord du département.


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